lundi 14 novembre 2011

MON FRERE

Mon frère est parti !

Une nuit comme les autres débutait
Quand la sonnerie de mon portable vînt me buter
Au bout de la ligne
Avec une voix digne
Ne laissant apparaître aucun signe
Ma mère introduisit la conversation
Sans pression, ni tension
Calmement elle me dit
Mon fils aujourd’hui
Une mauvaise nouvelle je t’informe
Garde ton esprit, garde ton calme
Ton frère vient de s’éteindre
Le vol du non retour il vient de prendre
Elle devine mes questions
N’attendit pas que je reprenne raison
Et enchaîna par ce qui suit
Il a eu un accident
Pour l’instant on en sait pas plus
Dés demain j’essaierais de t’en dire plus
Avant de raccrocher
Elle me pria de m’accrocher
Bonne nuit elle me dit


Horrible pour moi fut cette nuit de Mardi
J’étais doublement atteint
Mon frère s’était éteint
Et mon coeur, par son sang ruisselant, fut teint
Je n’osais pas imaginer la scène
Je fus encombré par des pensées malsaines
Des sentiments nouveaux m’envahissaient
Cruauté et haine, du fond de moi se hissaient
J’aurais été capable en ce moment précis
De découper le responsable à l’aide d’une scie
Après la colère, l’incompréhension
Après la haine, la dépression
J’avais du mal à admettre
Que mon idole, mon frere
Etait parti sans me dire au revoir
Alors qu’il promettait venir me voir
Nuit blanche, cœur rouge, esprit noir


A mon réveil je fuyais le miroir
Car il m’aurait confirmé
Que mon cauchemar était la réalité affirmée
Je n’osais pas rappeler, pour plus en savoir
Parce que je voulais rallonger ce virtuel espoir
Qui me faisait penser qu’il y’a eu erreur
Et que l’on était pas frappé par le malheur
Hélas, la mort, imprévisible
Avait bien choisi mon frère comme cible
J’essayais tant bien que mal de ne pas craquer
Même si des pensées horribles me traquaient


Seulement un soir
J’avais décidé de supprimer son numéro de mon répertoire
Et je venais, par ce geste terre à terre
De réaliser vraiment qu’il était sous terre
Mes larmes décidèrent enfin de sortir de mon cœur
Pour soulager ma douleur
Je levai mes yeux vers le ciel
Qui était drapé d’un étincelant arc-en-ciel
Et je murmurai ces quelques phrases
A voix tremblante et basse
On dit que les exceptionnels meurent jeunes
Et que les élus meurent pendant le jeûne
Même si comme tout le monde tu es imparfait
Tu es et resteras un élu exceptionnel, rien ni fait
Par ton cœur et ton intelligence
Par ta simplicité et ton élégance
Par ta façon bien à toi
De montrer ou du moins de cacher au fond de toi
L’amour que tu portes à ceux que tu aimes
Ne t’inquiète surtout pas, ils savent combien tu les aimes
Repose toi en paix
Le croyant, Le poète, le Rebel, l’intellectuel, le chevalier sans épée…
Ton frere qui t’aime
momo

mercredi 13 juillet 2011

AFRICAN & PROUD

Je n'ai pas de la haine J'ai seulement de la rage
Aujour
d'hui je dégaine 
J'en ai
 marre de tourner la page

Je me
 lâche, je me déchaîne
Je
 ne supporte plus ce paysage
Hom
me de couleur, homme indigène
No
ir, black ou nègre, je décrypte les encodages

J'
ai pour toi de la peine Quand ma présencdéforme ton visage
J'a
i envie de te défier dans l'arène
Quand t
u caches ton sac àmon passage
N'est ce pas là une attitude vilaine
Une
 forme d'agression sauvag
Des i
nsultes cachées derrière des formes saines Preuve de ton hypocrisie et ton manque de courage


Tu 
me fais penser à l'époque des tirailleurs galsene
Morts 
pour sauver la France des ravages
P
endant que les soldats De Villiers ou Lepen
ches déserteurs sont partis assurés aux nazis leur cirage 

Leurs 
descendants resteront d'éternels immigrés qui gênent 
Leur
 manque d'intégration constitue un barrage
E
n réalité ils n'ont pas les bons gènes
Tu pré
fères donc les voir parquer dans des cages

Et tu
 t'empresses de prononcer de lourdes peines
Quand
 les plus affaiblis commettent des vols à l'étalage Tu aurais préféré changer les menottes en chaînes 
Nos
talgique des siècles d'esclavage
 

Ton co
mplexe t'incites par ailleurs à draguer de noires sirènes 
Tous les
 moyens sont bons même le chantage
Ma
is mes sœurs sont de fières reineVas donc voir ailleurs pour ton dépucelage


J
e n'ai pas de la haine
J'ai
 seulement de la rage 
p
arce que les années les siècles s'enchaînent
Et
 c'est toujours le même blocage 
T
outes les démarches restent vaines
Parce 
que tu es contaminé déle bas age
Tu 
ne comprendras donc jamais que nous avons les mêmeveines Et que nos sangs véhiculent les mêmes messages...


_________________

" N'oublies jamais d'où tu viens !
Sois 
toujours fiers des tiens !
Ne te 
lasses pas d'affermir les liens !
Crois 
en ton destin !

LE REVEIL

NOTRE TRÈS CHÈRE MÈRE AFRIQUE

Fils d'Afrique ne voyez vous pas qu'il est temps
Il est temps de prendre notre destin entre nos mains
Et de nous battre contre ce retard persistant
Qui fait de l 'Afrique le dernier wagon du train

Les africains s'entretuent dans des guerres qui ne sont pas
les leurres
Ces guerres qui sont à la source de tous leurs malheurs
Ils se battent pour des intérêts qui traversent les océans
Et qui contribuent à l'enrichissement de l'occident

Ces occidentaux qui fabriquent de nombreux engins mortels
Et qui les vendent à nos chefs guidés souvent par des
motivations personnelles
Ces derniers qui hypothèquent l'avenir de leur peuple en
sacrifiant leur jeunesse
dans des guerres tandis que leurs propres enfants apprennent
à gérer leur richesse

Ces occidentaux qui s'empressent ensuite de jeter toute leur dévolu
Sur nos comportements qu'ils trouvent dépassés , archaïques et révolus
Ils exhibent continuellement des images télévisées
De certains peuples africains qu'ils jugent acivilisés

Mais je suis certain que ces peuples là préfèrent rester indigènes
Que d'épouser notre monde hanté par l'hypocrisie et la haine
Je suis certain que ces peuples là préfèrent vivre à moitié nu
En cueillant des raisins
Que de porter des vêtements tachetés par le sang de leur voisin

Ces occidentaux qui nous demandent en plus de nous dépêcher
Pour prendre le même bateau pour aller pécher
Impossible ! dirais-je , car les africains ont besoin de
poissons pour survivre
Alors que les occidentaux cherchent des poissons en or ou en
cuivre

Fils d'Afrique , échangeons nos fusils et toute notre
artillerie
contre des usines , des industries et des poteries
Echangeons nos systèmes d'attaque et de contre-offensives
Contre des systèmes d' évolutions sociales , économiques,
politiques progressives

Echangeons nos mines antichars et antipersonnelles
Contre des champs d'arachides ou de prunelles
Echangeons notre esprit de haine et de vengeance
Contre un esprit de pardon et de tolérance

C'est ainsi que nous gagnerons la vraie guerre
Celle contre les maladies et les situations précaires
Celle contre la pauvreté galopante et la famine
Celle contre le désespoir qui nous donne mauvaise mine

Et notre chère mère Afrique pleine de grâce
Courbée , couchée debout ou même assis
Pourra regarder ses voisins en face
Et leur dire avec fierté mes fils aussi ...